Les fondateurs

Dominique et Michèle de Lovinfosse se sont connus à Taizé et se sont mariés en 1975. Ils sont parents de trois enfants et grands-parents de sept petits-fils. Avant leur mariage, ils passent par une crise de foi et vivent, à travers la découverte de la Parole de Dieu et la fraction du Pain, leur premier « chemin d’Emmaüs » : « leurs yeux s’ouvrirent et ils Le reconnurent » (Lc 24, 31). L’expérience de l’Amour de Dieu a donc précédé la naissance de leur amour et c’est tout naturellement qu’ils désirent Le mettre à la 1ère place et vivre tout avec Lui.

À peine mariés, ils partent pour cinq ans en Algérie (1976-81). Dominique, ingénieur civil, collabore à la construction et au démarrage de plusieurs usines tandis que Michèle donne cours de psychologie à des futurs infirmier(e)s. Tous deux y font l’expérience d’une Église pauvre et persécutée, dans la lignée des premières communautés chrétiennes décrites dans les Actes des Apôtres. Ils y côtoient aussi des musulman(e)s et vivent une véritable amitié avec certain(e)s d’entre eux : les un(e)s deviendront plus fervent(e)s dans la foi musulmane, les autres feront l’expérience en direct de Jésus vivant… Dieu est Dieu !

De retour en Belgique, Dominique entre dans l’entreprise textile familiale. Ensemble, ils deviennent responsables d’un groupe de prière international du renouveau charismatique, animent des retraites de guérison intérieure et accueillent chez eux des personnes en difficulté psychologique. Désirant vivre leurs responsabilités familiales, professionnelles et ecclésiales à fond, ils vivent à 32 et 35 ans l’équivalent de trois pleins-temps.

C’est dans ce contexte qu’ils posent, en 1985, la fameuse question à Dieu.

De 1987 à 2002

Après la faillite de l’entreprise familiale, ils partent en famille pour une année sabbatique au Canada (1987-88) auprès de Mgr Charles Mathieu afin de découvrir ce trésor caché c’est-à-dire cette « autre manière d’être et d’agir en Église et dans le monde » qui permet d’avoir une vie unifiée.

Durant la nuit de Noël 1987, dans le secret de leur cœur et en présence de leurs enfants et quelques amis, ils répondent à un appel intérieur de Dieu à « se laisser consacrer à la Sainte Trinité par les mains de la Sainte Famille pour le renouveau en profondeur de l’Église et de la Famille ».

Bronze de Geoffroy de Montpellier d’Annevoie

De retour en Belgique, ils deviennent responsables d’une « école d’évangélisation » en Europe. Ils assurent cette mission pendant 14 ans, en lien avec les fondations de Mgr Charles Mathieu.

Ils enracinent cette grâce au quotidien en créant les « Ateliers d’Emmaüs » dont les activités sont :

encore aujourd’hui, la fabrication des « paniers à petits pains de la Parole de Dieu » en plusieurs langues ;

 

jusqu’en 1997, le « laminage »
des reproductions de peintures de Bradi Barth, peintre suisse.

 

En 2003, s’ouvre une nouvelle étape
dans leur marche à la suite du Christ

À la lumière de la parole
« Voici que je trace UN chemin dans le désert, des sentiers dans la solitude » (Isaïe 43, 19),
Dominique et Michèle vivent durant une année
« UN même chemin par des sentiers différents dans la solitude » :

  • Dominique fait un pèlerinage à pied, pour l’unité, du Mont-St-Michel à Jérusalem, avec le frère Jean-Philippe de la communauté des Béatitudes ;
Le 3 avril 2005, dimanche de la Miséricorde – départ du Mont-St-Michel
  • pendant que Michèle, diplômée en psychologie, suit plusieurs formations ouvertes aux trois composantes de l’être (physique-psychique-spirituelle), dans une démarche d’unification intérieure et ouvre son cabinet de psychothérapeute (pour enfants, adolescents, adultes et couples).

Au terme de cette année et les années qui suivent, tous deux poursuivent personnellement et ensemble ce chemin d’ancrage de leur vie spirituelle dans leur identité humaine comme un chemin d’évangélisation de leurs profondeurs : chemin de formation et de transformation en vue de l’unification de leur être. Ils vivent cette marche auprès de personnes qui partagent la même soif d’ouverture de l’être à la dimension spirituelle, psychique et corporelle et qui ont développé leur propre pédagogie à partir de leur expérience spécifique. Parmi ces personnes, figurent Simone Pacot, Bernadette Lemoine, Jean Lerminiaux, Maguy Mechinaud, etc.

Depuis 1981, Dominique et Michèle proposent des conférences, des retraites et des sessions, en collaboration la plupart du temps avec d’autres œuvres. Le 14 septembre 2014, ils fondent les « Pèlerins d’Emmaüs » afin de proposer, à leur tour, un parcours qui est le fruit de leur propre marche, personnelle, en couple et en équipe, à la suite de Jésus.

« Tout à Lui (Dieu) – tout à soi – tout à tous »